mercredi 18 avril 2007

A suivre.....



Il va falloir descendre sur le terrain et voir les comportements des jeunes enfants au sein des écoles et des etablissemnts publics tel que les colleges et les lycéé...il faut encore une fois bouger de son fauteuil tournant sur roullettes ,bien spacieux et avant de lancer n'importe quelle circulaire se tourner 7 fois sur son siege ,et s'ejecter dans ces lieux qui se disent des etablissements ...je me demande si tous ce decideurs sont bien lucides quand ils pârlent de projets d'etablissements avec des partenariats et le les autorités locales ...je me demande si tout ce beau monde qui decréte des trucs ne se moque pas un peu aussi du systeme ,d'une maniere ou d'une autre !je me le demande ...dans notre etablissement on a plus cotisé entre nous ..mais personne n'a semblé le comprendre car deja une administration un peu hypocrite ne dit que ce qui semble plaire à la bureaucratie ...le systeme ne change guere...avec ou sans !!!!les eleves n'ont aucune distraction ,ni aucune activité parascolaire ..et il incombe aux concernés de realiser que personne ne nous aide ici bas ,à part notre propre initiative et on ne nous motive nullement quand les ordres deviennent imperatives et rigides dans le sens qu'on essaie de nous les communiquer ....nous ne sommes que des enseignants et non des betes à tout faire ....la meilleur c'est quand on nous distribue de la javel des balais et du sani ...pour nous dire faites aussi le ménage ....faut pas trop bousculer tout de méme!!!!!!je pense qu'il faut s'arreter et bien reflechir sur le ras le bol general en ce moment ...et surtout celui des enseignants qui subissent des ordres comme si c'etait des serpilléres...va falloir penser la jaouda serieusement par la motivation de ces gens qui supportent tous vos malaises sociaux!

mardi 27 mars 2007

Operation Taroudant


Une initiative qui a du coeur..... beaucoup de coeur!


Faites de la pub à l'operation Taroudant!

lundi 12 mars 2007

La mort du soleil


Un ciel vermeil endolori par les affres de la souffrance de journées parties. Vermeil comme ces bleus que l'on oublie dans une quelconque partie de son corps, et que l'on découvre dans une semi-torpeur quand la douleur nous les rappelle. Un ciel aux couleurs du jour agonisant.....on sent presque le hoquet et le souffle haletant dans la couleur crémeuse des rares nuages en partance pour un autre horizon, pour un autre soleil.


C'est mon heure préférée du jour, et à chaque fois que je pense à celà je repense au petit prince de saint exupery :"tu sais quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil".....suis je triste alors? Suis je un ersatz de joie, un résidu de sourire ou de rire coincé dans une mémoire embuée , un truc qui reste amèrement, longtemps après que le rire ait disparu, longtemps après que le sens des réalitès ait repris le control du rêve, après que l'enfant aigri se soit prostitué joyeusement dans les rues de l'âge adulte concupiscent?????


J'aime les couchers et c'est bien la seule chose dont je puisse clairement dire que la vie serait différente sans elle! Je regarde le ciel à cette heure letale et le sens du sens n'a plus qu'une illusion d'authenticité. La vérité n'est pas ce ciel ou ces couleurs: la vérité est la tristesse de ma contemplation!


Le ciel passe sans me voir, il s obscurcit, il se rembrunit, il s efface, il dispârait...Si au moins il pouvait me tomber dessus! Il part pour un autre horizon, une autre contrée où le soleil regne en maitre, là bas au delà des limites de mon regard, où le soleil brille éternellemnt, où il n'y a jamais de coucher......le pays du bonheur eternel. Je n'aimerais pas y être, j'en suis sur!


Maintenant, il n'y a plus que noir et silence. Je n'arrive pas à me décider à me lever, mes membres ne repondent pas. Le temps dans ma mémoire est figé. Il est figé sur ces couleurs du crépuscule. Figé sur cette demi-mort et cette demi-vie. Je sais que sans moi il s'en va là bas au loin, il s'en va dans un endroit ou je ne suis plus ou mes souvenirs sont morts et où les couleurs n'existent plus.....je n'arrive pas à le suivre. Il n'y a rien qui puisse vous tuer plus que de ne plus pouvoir suivre le temps: çà signifie que vous êtes déjà mort!!!!!


Alors lourdement, mon être pleure, mon corps pleure....mes yeux sontsecs biensur mais là bas tout au fond il y a des larmes et quelque chose brisée. Mes membres m'emmenent déjà vers un autre jour, j'y vais tel un zombie dans la pénombre, j'y vais avec les gestes automatisés d'un robot, j'y vais avec la conscience stupide que le temps que j'atends est celui là même qui me tue...........lentement et surement.


Tiens.....un autre jour!

mercredi 7 mars 2007

La vie sexuelle des schtroumpfs


(...)

1-va falloir qu'on se trouve une schtroumpfette!


2-une schtroumpfette??


1-uhm. Pas une espèce de coincée du cul comme il y en a à l'école..Non! une belle petite blonde du genre grosse cochonne avec les mecs. Comme la schtroumpfette.


Donnie- Elle baise pas la schtroumpfette.


1-Arrête tes conneries! La schtroumpfette se tape tous les schtroumpfs....Pourquoi tu crois que le grand schtroumpf l'a créée?? Parceque tous les schtroumpfs avaient une trique d'enfer!


2-Non,non, pas le schtroumpf coquet: j'ai entendu dire qu'il était homo!


1-Ok alors tu sais quoi, elle se les tape alors que le schtroumpf coquet les mate....D'accord?


2-......Et qu'est ce qui se passe pour le grand schtroumpf? il ne va pas rester dans son coin les bras croisés??


1-Je vais te dire ce qu'il fait: il les filme entrain de partouzer et ensuite il se paluche en regardant la cassette!!!!


Donnie- Pour commencer, c'est pas le grand schtroumpf qui a créée la schtroumpfette, c'est gargamel. Il l'a créée pour l'envoyer à espionner dans la seule intention de détruire les schtroumpfs. Mais la formidable gentillesse qui caractérise le mode de vie schtroumpf l'a transformée.

............ En ce qui concerne votre partouze c'est ...hehe...quasiment impossible: Les schtroumpfs sont asexués, ils n'ont même pas d'organes reproducteurs sous leurs jolis petits pantalons blancs. C'est cà qui est illogique d'ailleurs.....On ne peut pas être un schtroumpf..C'est vrai çà: à quoi çà sert de vivre si on a même pas de queue!!!!!


2-......merde donnie, pourquoi il faut toujours que tu la ramènes avec nous?



Dialogue extrait du film "donnie darko".


Le refus du pardon


Voilà...c'est fait! Aux oubliettes le symbole des années de plomb. Rasé il y a quelque semaines "en douceur" et sans tapage, la plus célébre des mystérieuses prisons marocaines n'est définitivement plus.Interrogé par l'hebdomadaire Tel-quel, Ahmed MARZOUKI ancien détenu à TAZMAMART déclarait:"(..)ils ont tout rasé. C'était dramatique, j'étais secoué de l'intérieur. Ils ont rasé les cellules sans nous prévenir alors que l'IER nous a promis le contraire(....)on voulait que les gens viennent mesurer l'ampleur de l'horreur (....) Ils ont honte de l'histoire. Ils ont préféré faire disparaitre les traces du crime"Au fait, la première chose à laquelle j'ai pensé c'était: "Et si les allemands avaient rasé auschwitz aprés la 2ème guerre mondiale, est ce qu' Israel existerait aujourd'hui?.... A coup sur!"


C'est Martin LUTHER KING qui disait que "Rien ne s'oublie aussi lentement qu' une offense, ni aussi rapidement qu'une faveur".Ce n'est pas en effaçant les traces de l'offense que celle ci disparaitra, le fait de raser les murs (dans les deux sens de l'expression) de l'histoire ne peut rien y altérer et ne peut malheureusement pas changer ce qui s'est passé...Ce qui est malheureux, c est que les gens qui ont pris cette initiative guignolesque n'y aient pas pensé. Quel joli musée ça aurait été...En d'autres termes:"Ma hammouni ghir rjal ila da3ou, lahiout ila rabou koulha yabni dar..."


Je refuse de pardonner!

Maître corbeau quand il dénigre


SALOMON:"celui qui se tient à l'écart ,cherche ce qui lui plait,il s'irrite contre tout ce qui est sagesse"

En ce mois de ramadane el moubarik ,certaines personnes en manque de divertissements ,probablement ,puisque "les établissements à déviations multiples " sont fermeés , projettent leur réveil de conscience soudain vers tout ce qui bouge droit sous forme de dénigrements .

Même les journaux qui se disent sérieux ,parfois complices de ces dénigrements ,persistent en ce mois sacré de paix et méditation de propager dans leurs annales améres des méchancetés gratuites ,sans fondements logiques.
Ces journaux à sensations ne pensent ils pas qu'ils se font piéger quelques part ?
Le reproche fondamental à faire c'est de respecter le lecteur ne serait ce qu'en vérifiant miticuleseuement ce courrier de corbeaux de village qui parvient en ce mois en masse dans leur boites .

Nous sommes avides de liberté d'expression ,tous les citoyens signent quand il le faut des pétitions de soutien dans ce sens ,mais de là à ouvrir un journal pour y lire des denigrements parfois abjectement faux ,sur telle ou telle personne ,sans que la rédction fasse le moindre effort pour enquêter et verifier si l'info est intox ou fabulation mensongére dangereuse ou realité ...là ça reléve d'un manque de professionalisme aberrant et surtout d'un manque de citoyenneté flagrante.
nous sommes tous conscients que dans le monde entier existe ce genrs de réglements de compte parasitaire qui passe par la presse sous incognito ,mais ça se regle plus ou moins par des investigations ...

Chez nous les gens consciencieux qui font leur travail humainement et professionellement,et qui ne sont pas corrompus ,sont la cible permanente car ils génent les magouilles des virus qui ne cessent de vouloir déformer notre société.
Des virus rempants vers l'objet de convoitise ,dans leurs instants les plus gluants ,s'accrochent dans leur colére maladive ,pour mieux ramper vers la source à sublimation ,qui fait face à leur convoîtise perverse et corrompue.
Le dénigrement est ce une colére defensive?ou une colére fondéé?colére camouflage?
ou une attaque au lieu de reconnaitre une veritéé denoncéé?
Certains s'attaquent à la mauvaise cible par pur jalousie ,méchanceté,hargne perverse,ou pour justifier une insatisfaction douteuse ,afin d'écarter l'obstacle génant.

Il est de notre devoir ,de ne plus nous extasier devant ces commerages de "hammam beldi"

comme il est de la responsabilité de certains journaux en manque d'informations plus palpables , de ne plus nous étaler ces pacotilles malvaillantes ,car les lecteurs ne sont pas dupes,si d'autres persisitent à faire semblant de l'étre ,il faudra donc
les "citoyenniser",en evitant de leur exposer ce courriers de corbeaux !
(mes respects pour le corbeau de maître renard)

mardi 6 mars 2007

La qualité



Je cherche depuis quelques temps le lien entre le mot "qualité" et le mot "tagada",sinon entre le mot enseignement et le groupe musical (que je respecte),dans une fête de l'enseignant et de l'école assez fictive.Je cherche la rime musicale possible entre l'actrice qui préche je ne sais quel message en passant par un bien vilain défaut "la prétention" qui ne sonne pas trés bien avec qualité!...je cherche le point d'intersection dans tout cela!



On rêve tous et bien souvent de choses pragmatiques ,plus judicieuses.On se retrouve face à un spot qui annonce une féte de l'école (parlons en de cette fête)mais vraiment ou tout est à l'ouest pendant que d'autres sont à l'est (mais pas àl'est d'eden).En fait ce qui ne changera jamais dans nos spots , c'est qu'on prend ceux qui sont derriere l'ecran pour des super nases!Yat-il des psychologues derrière ces spots?y at-il des gens compétents qui orientent le message dans la bonne direction ? y a t-il ..,?ya t-il ...?Quand on voit l'imagination débordante des spots d'outre mer...



LA "QUALITE" de l'enseignement ,ce beau messageetoffé 'un drap fantomatique ne passera pas par la "darbouka" ou le "tam-tam" du groupe tagada...faut pas rêver!La qualité de l'enseignement passera par tout un consensus bien réflechi et sincérement appliquable.la qualité de l'enseignement passer par une bonne qualité des manuels d'abord et par un programme savamment conçu pour les attentes actuelles.Pendant que la colonne verterbrale de nos enfants se déforme sous le poids des manuels , d'autres se remplissent les poches !



Ce ne sont pas les 3 cahiers donnes par l'instit qui alourdissent le cartable , se sont les 8 ou 8 gros manuels qui pésent des tonnes !Des manuels obligatoires decrétés par le MEN,qui pesent lourds ,des manuels dentellésde bourrage de crâne ,qui bercent l'enfant dans l'engourdissement .Des manuels auréolés d'erreurs et qui ne répondent pas aux besoins immediats ,hors contexte parfois socio-culturel...Par pitié on a besoin d'un manuel intelligent ,un seul et non 36 jumeaux au copier coller ( mais attention ,parrait il que c'est un sujet tabou dont il ne faut pas trop en parler )Qu'on arrê^te un peu la politique de l'autruche !Ce n'est pas avec une classe de 50 éléves qu'on aura la qualité surtout si l'enseignant doit assurer deux langues et mille matieres!L'école de qualité a besoin de toillettes decentes déjâ avec de l'eau au moins ,des vestiaires (pour cette propagande de sport...qu'on ne cesse de clamer a tue téte),de terrains de sports de materiel de sport,(je n'ai pas encore remarqué une quelconque donnation pour des écoles de la part de nos richissisme sportifs qui adorent les spots!)l'ecole a besoin de salle multimédia ,d'infirmerie, de divertissemnts , d'ateliers...



L'enseignement qui prêche la qualité doit instaurer dans l'école un dialogue permissif et dévier l'école du systeme de caserne oû les ordres fusent ,oû la paperasse semble etre reine (avec des retard excessifs),oû la pédgogie semble mise en veilleuse ,oû la psychologie passe en sourdine et quand parler d'un projet de classe reléve d'une utopie (,par une administration indifferente ) faute de communication ,faute de moyen...



LA QUALITé "aljawda" passe pour un maillon dont les anneaux sont indissociables .Le dialogue avec les familles a toujours existé et été ouvert , ce qui reste en panne c'est le comment ,le pourquoi ,le quand? pour que l'ascenseur social redemarre ,cet ascenseur qui va en parallele avec le systeme educatif.L'école ne peut tout faire en dehors de ses sphéres .Elle n'est pas institutionnellement apte à régir les defaillances d'un systeme (suivez mon regard!)L qualité dans l'enseignement est un idéal pour tous ,un objectif primordial à atteindre mais il fait partie d'un tout, et ce tout a besoin de gens conscienceux dans tous les domaines :des politiciens citoyens ,des economistes citoyens ,des décideurs citoyens ,des partenaires citoyens .Du haut de la parymide jusqu'à la base de la pyramide ,le mot qualité passe par le mot citoyenneté .

CONJUGUE MON DEMAIN

Si le soleil couchant un peu cruel nous a kidnappé notre rêve de demain , le soleil levant du demain proche reviendra éclairer notre sourire en nous rndant la foi en ce demain.Une éclipse dont nous savourons l'instant avec cet arriere goût d'acidité dans un mutisme amére.Savourons tristement ...demain on ils comprendront ce délice de l'attente ,et nous l'emporterons sur l'amertume du desespoir!Comment peut on nous subtiliser notre arc en ciel ?on y croyait tellement à ces belles couleurs ...

Le mutisme detruira encore les arcs en ciel de notres autres demains.Pourquoi nous obliger à parler au passé simple ,nous voulons parler demain ,raconter demain ,nous voulons rire et pleurer demain.Pourquoi abolir le mot demin de notre passéqui ne fut pas si simple que ça?Pourquoi ce demain n'est n'est il pas conjugué dans un present plus juste?Pourquoi le refrain du temps sonne t il faux?Pourquoi la musique de notre demain se décompose en chiméres?QUI veut anéantir mon rê^ve et transformer notre demain en agonie?

Qu'on libére nos demains cellés de supercheries plagiées d'un passé composé de plomb!

Qu'on cesse de faire de l'impératif ,une torture pejorativement deviée sur le plus que parfait de nos omissions.

Le gite

Une mystérieuse maisonnéé jonchéé tel un nid sur la plate forme d'un arbre ,semble irreellement troner dans ce décor paradisiaque.

La batisse faite de terre et de paille ,renforcéé de briques traditionnelles ,betonnéé d'argile rouge ,se dresse là comme un fantome gracieux drapéé de blanc ,nargant un passéé lointain.Un petit tourbillon de fuméé s'echappe de la cheminéé .La maison de sa part conception ancestrale degage une agréable fraicheur l'été ,et une douce chaleur l'hiver.

Devant la maisonnéé une grande surface en guise de veranda -terrasse fait cap face à une superbe montagne verte .Une grande balustrade ne gros bois couleur caramel delimite cette terrasse aeriene .Acoudéé a la balasustrade on perd son regard dans la valléé ,et les cimes vertes qui portent la forêt.On aperçoit au loin une mosaique de couleurs ,ocres,vertes,doréés.

Ca et là des petites tâches blanches se déplacent dans un ralenti rythmé au son de clochettes .L'echos des clochettes et les bêlements fluets des chêvres bercent ce silence magique que seul la nature peut en cacher les secrets.

L'interieur de la maisonnéé est tres rustique .Des nattes ,des tapis multicolores ,des peaux de chêvres gissent à même le sol.Des poteries zébrés ,couleur terre ornent les recoins des petites piéces.UNe grande piéce princiére ,aux milles et une nuit révele le goût de l'artiste.Quatres grands bougeoire cuivrés entourent une table en bois massif aux senteurs enivrants .Des merveilleuses toîles du maitre decorent les murs blancs peints à la chaux.Des poufs en cuir rouge et or sont posés ça et là dans cette piéce qui respire le vecu ancestral ,l'histoire du bled ,le bois ,la terre,la vie .Une agréable odeur s'échappe du four en terre ,et ce mélange de senteurs caresse mon sens olfactif .Un fremissement soudain envahit tout mon étre.Allongéé dans mon hamac ,une douce brise effleure mon étre .ces mille senteurs m'etourdissent.Je respire tous ces parfums héteroclites des richesses de la flore locale .Des arômes panachent l'air en nectar qui embaume mon âme.Le clapoutis d'eau qui suinte des roches en une discréte cascade ,donne à ces parfaums une raicheur appaisante .La journéé est belle .Un soleil radieux éclaire le versant de la montagne.Une douce lumiére s'étale dans la valléé,caresse les ombrages des oliviers.Le soleil semble etrenner ses parures pour charmer cette nature idyllique .De mon hamac je regarde thami .Il s'inspire des differentes instants du soleil ,pour peindre sa montagne ,sa valléé.J le regarde ,les yeux en extase .Il semble étre dans une autre dimension du temps ,et de l'espace.Il est dans son temps ,dans son espace....IL peind.Il peind avec ces petits gestes qui inventent des feux d'artifice ,qui creent des eclats de lumiéres.De ces petits gestes il caresse la toile en faisant chanter les couleurs.Thami est amoureux de sa montagne ,de sa région , de son bled.Pendant que thami peind ses paysages je dépeinds ses émotions et les conjugue aux miennes .

Je suis en transe .Ces instants féériques dans lesquelles nous vivons en communion avec la beauté de la nature,nous les partageons dans des silences complices.Parfois thami s'arrête ,se retourne vers moi ,semble checrcher dans mon regard ,une phrase ,un mot ,nous communiquons du regard ,par mégarde pour ne point briser ce silence soleennel.Quand son regard se pose sur le mien ,je perçois l'aura de l'artiste qui illuminera à jamais mes pémes en délire.

Nous echangeons en un laps de temps un flux d'emotions intense s que méme un baiser langoureux ne saurait assouvir.L'émotion du jour,des jours les plus beaux, nous transportent l'un dans l'autre .Je lui souris ,il se contente de ce sourire pour se remettre à l'oeuvre,dans son etrnel calme impénetrable.Thami retourne dans osn réve,face à sa montagne,continuant à manier ses pinceaux tel un homme orchestre bravant ses symphonies coloréés.

Je continue dans mon hamac ,à rimer avec les mots.MON souvenir semble chercher Thami dans une autre dimension temporelle.Nous nous étions rencontrés banalement durant une exposition ,devant une étoile qui representait un vieil homme "jabli".Le portrait d'un homme ridé par l'usure des temps ,m'avait fascinéé ,c'était une de ses oeuvre!Nous avons rê^vé avois haute ,nous avons ensemble depassé ce rêve.Thami originaire de cette region montagneuse du rif ,avait déniché ce terrain perché dans les nuages de ses ambitions.Un coin de rêve paradisiaque!Nous avons ensemble quitté le monde civilisé pour installer notre gîte dans ce silence absolu.ET c'est ainsi que nous vivons au gré des temps ,en fusion harmonieuse avec ces dons irremplaçables de la vie .Thami immortalise des instants sur des toiles vierges ,moi je goute aux plaisirs divins des ses passions.

Chaque jour notre rituel sacré nous baigne dans l'essence de la vie .Le soir quand ,timidement,le soleil commence à s'effacer vers l'azur,Thami s'approche de moi .Acoudéé a la balustrade ,il m'en lace et m'enveloppe de ses bras de forgerons bien taillés il m'e,lace chaleureusement ,et je me sens en paix.Sa longue barbe noire effleure mon cou ,son souffle chaud me chatouille l'âme.Nous restons ainsi degustant les dernieres filets de lumieres qui ménent la danse dans un ciel rougeâtre ,boudeur .THAMI effleur ma joue de ses lévres ,sa barbe si douce attise mes sens ,il me murmure à l'oreille "rentrons dans notre gîte"

Défloration d'un blog

J'ai peur. Je m'avançe doucement dans un territoire caverneux, humide, sombre et chaud. Je sens ma virilité lyrique bourdonner dans les bas-fonds de mon inconscient. Suis je pret à endarder les mystères de mon étrange contrée? Ce n'est point une épopée facile ni une boutade, ni une prouesse que la science n'a pu vérifier. Mais je dois en faire profiter plus d'un. Je vais balancer ma semence verbatile et volatile vers les méandres obscures de vos pensées génétiques afin d'atteindre la fécondité prolifique de vos chimères.

Gardons espoir. On aime les mâles et les femelles aussi, tout en restant hétéro-clite, dans l'amalgame de vos pensées diverses. Nous ne sommes que les débris de la même vaste et nourricière matrice, voués à nous entrechoquer constamment dans le fatras terrible du nouveau désordre mondial.

Ressentez comment c est pour nous de penser. Méditez! Ces frissons sont ils identiquement sauvages aux frissons qui ont été ressentis aux moments les plus profonds, quand les murs de l'extrême détresse- dans lesquels nous buttons- atteingnent pour certains ce fabuleux instant.

Retenons nos flasques pensées à l'heure où les choix que nous formulons ensemble - et croyez nous, nous les formulerons- risquent de couter beaucoup plus qu'un peu de sang sur un drap et une douleur dans l entre-jambe. Ils seront prets à l'emploi et on saura lequel a désobéi.